Origine de la chanson

Jean ferrat se promenant sur la plage entend une jeune fille demander à sa maman c’est quoi cela en montrant un blockhaus.

En ce qui concerne l'accompagnement musical, les timbales représentent la musique des exécutions, le glas qui résonne, ou le roulement du train : aspect solennel. Puis entre en strophe 2 la guitare. Au fur et à mesure une amplification : les instruments s'ajoutent (timbales, guitare, vents, violons, etc...). L'accompagnement suit la voix du poète. Dans la chanson le tempo est modéré et la musique est en crescendo.

Formation: voix soliste (de Jean Ferrat) plus guitare plus instruments à vent plus percussions. Le rythme est joué par les timbales qui revient tout le temps, on appelle cela un ostinato, ça peut faire penser au train qui roule mais aussi aux battements de cœurs des déportés.

Commentaire composé entièrement rédigé du poème de Ferrat, "Nuit et brouillard", avec intégration des citations et progression logique.

Extrait:

Nacht une nebel est une expression allemande employée par les nazis. elle désignait l'opération d'extermination discrète de tous les résistants. Sa traduction française est Nuit et brouillard. Elle fut d'abord employée par Alain Resnais en 1955 qui a intitulé ainsi que un film sur la déportation. En 1963, Jean Ferrat enregistre une chanson et lui donne ce titre. Tandis que les radios passent en boucle les morceaux de rock-yéyé, l'auteur propose une chanson engagée sur l'horreur de la déportation et invoque le devoir de mémoire. Nous observerons en quoi ce poème se veut un engagement contre l'oubli (...)

Texte étudié:

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers

Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés

Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants

Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres

Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés

Dès que la main retombe il ne reste