Orlowsky
L’église Saint-Michel de Morangis (Essonne) a été pillée dans la nuit du 11 au 12 février dernier. C’est la huitième fois qu’un lieu de culte a été saccagé ces derniers mois dans ce département. Les malfrats ont dérobé un calice, un ciboire et une patène en or. « Il s’agit d’un vol, parfaitement ficelé, qui s’inscrit dans une logique de filières d’écoulement d’objets de culte » s’insurge Mr Kaseshi, le curé de la paroisse, dans le quotidien La Croix. « Doit-on barricader nos églises pour les sécuriser ? Ce serait un signe négatif pour le dynamisme de nos communautés… » ajoute-t-il impuissant.
Le vol d’objets dogmatiques, quelles que soient les communautés, est en constante augmentation aujourd’hui en France. Ces vols représentent entre 3,5 et 12 % des vols commis en France chaque année (7% en moyenne sur la période 2003-2007). Les biens sont ensuite écoulés sur des réseaux de reventes clandestins. Afin de protéger au mieux ces œuvres spirituelles, il est intéressant de se demander quelles assurances couvrent les pièces de valeurs.
En ce qui concerne les églises, la MSC (Mùtuelle Saint Christophe Assurance) propose une assurance « dommage aux biens » qui préserve l’ensemble du patrimoine immobilier et surtout mobilier de l’institut religieux. Cette assurance protège entre autres les murs du bâtiment, les caves ou les dépendances mais aussi et surtout les statues et les vitraux.
Face aux risques d’incendie, de dégâts des eaux, de vol ou encore de vandalisme, l’assureur spécialisé propose des protections adaptées . Il protège