COMMENTAIRE : OSCILLATIONS « Le monde » Mardi 2 décembre 2008.

Olivier Cousin, chercheur au centre d’analyse et d’intervention sociologiques, a réalisé une enquête pendant 18 mois concernant l’entreprise Simoun. Ainsi, il s’est particulièrement intéressé au travail des cadres dans une entreprise. De par les résultats de ses travaux, Olivier Cousin a dressé « le portrait détaillé de ce qu’est aujourd’hui le travail des cadres dans une grosse entreprise. Le quotidien « Le Monde » et plus précisément Antoine Reverchon, nous parle de cet ouvrage dans un article intitulé Oscillations. Nous tâcherons d’analyser ces propos en articulant les différentes théories sociologiques des organisations qui ont été étudiées en cours.
Certaines expressions de cet article pourront être épluchées par l’analyse stratégique (1). Cependant d’autres théories permettront d’expliquer les préoccupations et le fonctionnement d’une grande entreprise (2).

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Selon Crozier et Friedberg, le pouvoir est le problème central d’une organisation. Or, le poste de cadre dans une entreprise révèle une certaine forme d’autorité, de responsabilité et donc de pouvoir formel. En effet pour Crozier et Friedberg, le fonctionnement d’une organisation est un mélange de formel et d’informel ; le formel représenté par tout ce qui est prévu, écris… et l’informel par tout ce qui n’est pas prévu.
Le pouvoir, la zone d’incertitude et le système d’action concret représentent les 3 concepts de l’analyse stratégique. Ces trois composantes sont dynamiques et complémentaires. Ici, les cadres « bénéficient de marges de manœuvre […] de ressources leur permettant d’anticiper des situations. » (Ligne 73 à 76). Ils font donc face à une certaine source de pouvoir formel, issu de leur poste et de la hiérarchie de l’entreprise.
Bien que, dans les organisations, toutes difficultés potentielles n’ont pu être prévu. De ce fait, il persiste toujours dans chaque organisation des zones « mal définies ».