Otto dix
Dans sa jeunesse, c’est sa mère qui a fait son éducation artistique car elle s’intéressait à la musique et à la peinture. Dix a pris des cours avec un prof de dessin, puis en 1909, le Prince de Reuss lui a fourni une bourse d’étude qui lui permit d’entrer à l’école d’Arts appliqués de Dresde. Il s’essayera au cubisme, au futurisme et plus tard au dadaïsme.
Engagé comme volontaire dans l’artillerie de campane allemande, Otto Dix sortira vivant de la Première Guerre Mondiale mais marqué par des images pénibles qu’il essaie d’oublier en peignant.
Dans les années 1920, il adhère au mouvement réaliste et satirique, Nouvelle Objectivité.
Après la prise du pouvoir par les nazis, en 1933, considéré « bolchévique de la culture », Dix est persécuté et c’est un des premiers professeurs d’art à être renvoyé. Menacé de prison et de camp d’internement, il émigre vers le sud-ouest de l’Allemagne. Ses œuvres sont déclarées « dégénérées » par le régime nazi et la plupart sont brûlées.
Dix est arrêté en 1938 par la Gestapo, période durant laquelle il peint ne représentation de Saint Christophe à la demande d’une brasserie.
Il est obligé de participer à la Seconde Guerre Mondiale et est fait prisonnier en Alsace par les français.
De la fin de la guerre à sa mort, Dix s’éloigne des nouveaux courants artistiques.
Il meurt en 1969, à la suite d’un infarctus.
Ses tableaux les plus connus sont :
Les joueurs de Skat (1920)
La Guerre (triptyque) (1929-1932)
La Rue de Prague