La Belgique fait partie des pays ayant le plus haut taux de criminalité, dans ses grandes villes, de toute l’Europe . En effet, les données de 2001 montrent que Bruxelles comporte plus de criminalité que des villes comme Londres, Paris, Barcelone,…
Comment pourrait-on limiter, voire contrecarrer toute cette violence ?
Victor Hugo a dit : « Ouvrez des écoles et vous fermerez des prisons. ». Selon lui, l’instruction est l’un des moyens qui aurait le plus de chance de limiter la violence. Effectivement, cet homme a vécu peu de temps après les philosophes du siècle des lumières et en a été inévitablement influencé. Il a hérité de la même pensée, pensée qui prône la raison au dessus de la passion. « Osez penser ! » était leur slogan. A cette époque l’enseignement n’était prodigué qu’aux enfants de familles aisées. Aujourd’hui, par contre, l’enseignement est suivi par la quasi-totalité des jeunes.
Avant de sauter aux conclusions, nous allons tenter de voir si le fait de démocratiser l’enseignement a diminué la violence, a déplacé ou a transformé radicalement la criminalité, et ceci plus spécialement chez les jeunes.
Je vais d’abord parler de la thèse, qui dit que l’enseignement joue un rôle crucial dans le taux de criminalité d’une société. Nous passerons ensuite à l’antithèse, qui est selon moi que l’enseignement peut justement créer de la violence. Pour terminer je donnerai mon avis sur la question.

La thèse ici est que, l’enseignement est un outil indispensable pour diminuer la violence.
Assurément, si les jeunes sont du matin jusqu’à environ 16h à l’école, ils sont tout d’abord fatigués par leur journée mais aussi, ils n’auront plus beaucoup de temps à consacrer à autre chose, vu qu’ils devront en plus étudier pour le lendemain. Ne pas laisser les gens désœuvrés et plus particulièrement les jeunes, est donc une solution logique à la violence. Mais cela ne s’arrête pas juste à l’école et à