Pacifisme

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À la fin du XIXe siècle
En Europe, à l'aube du XXe siècle, les courants majeurs [1] du pacifisme sont :

Le courant de la paix par le Droit avec les conférences internationales de La Haye à partir de 1899 et la création de la Cour permanente d'Arbitrage de La Haye
Le courant pacifiste des milieux d'affaires : « il faut 50 ans de paix pour se guérir de quelques années de victoire »
Le courant pacifiste chrétien des églises protestantes anglo-saxonnes ou allemandes.
Le courant pacifiste socialiste avec deux tendances en France : l'une antimilitariste et antipatriotique (Gustave Hervé), l'autre antimilitariste mais patriote (Jean Jaurès). Lors de la déclaration de guerre, alors que Jaurès est assassiné, la quasi-unanimité des socialistes se rallie à l'Union sacrée, jusqu'en 1917, où la lassitude vis-à-vis du conflit redonne une certaine audience aux idées pacifistes de la Gauche. Joseph Caillaux propose une paix sans annexions ni indemnité. Il est arrêté en janvier 1918 sous l'inculpation « d'intelligence avec l'ennemi » et de « complot contre la sûreté de l'État. »
Au xxe siècle : « bonnes » et « mauvaises » guerres
Selon l'historien René Rémond, il perdure au sein de la gauche socialiste l'idée du xixe siècle selon laquelle la guerre est un moyen inventé par les capitalistes pour diviser le monde ouvrier ; à ces idées internationalistes anciennes assimilant capitalisme et bellicisme, se greffe une thèse de Lénine, qui développe le concept d'impérialisme, export de la guerre comme seule solution d'expansion du capitalisme. Au-delà de ce pacifisme inconditionnel, le marxisme-léninisme forge les notions de « bonne guerre » ou « mauvaise guerre », à la façon des théologiens distinguant guerre juste ou injuste. Les bonnes guerres sont alors celles faites par le peuple, les guerres patriotiques, de libération, ou visant à renverser le capitalisme qui lui est à l'origine des « mauvaises guerres ». À partir de 1936, la même distinction apparait à droite, « un peu

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