Padres canguro traduction
…Et Nancy sourit et répond, avec l’accent du pays : « Oui, neuf jours c’est peu pour vous parce que vous n’avez pas à le porter toute la journée ». Ensuite(aussiôt) – comme s’il aimait se disculper avec cet homme tout petit qui porte jour et nuit sur sa poitrine – il abaisse la tête, se tourne pour sourire et tire un peu le col de sa petite chemise pour donner un baiser au bébé sur la tête. « Tu n’es pas une charge ou un poids » semble-t-il lui dire, avec un geste tendre.
Cette jeune est l’une des milliers de femmes qui se sont inscrites au programme mères-kangourou qui fut fondé il y a 25 ans à l’hôpital de maternité infantile de Bogota, avec l’objectif de compenser le manque de couveuses, le haut indice de mortalité, l’absence de recours technologiques et l’entassement (…)
Le mari de Nancy IDT travaille en tant que mécanicien dans le quartier Siete de Agosto (sept août). Après s’être mis sous les voitures, s’être graissées les mains et après avoir serré les écrous et les bouchons avec force, il rentre à la maison pour serrer dans ses bras avec suavité (souplesse), son bébé Santiago, qu’il installe contre sa chemise et sa poitrine. Selon Nancy il pleure davantage quand il le porte : ses pleurs, le père kangourou les explique inquiet par le fait que son fils ne l’aime pas.
Le précurseur de l’idée fut de l’idée ERS qui, en 1978, osa essayer une nouvelle méthode pour traiter les bébés prématurés : la méthode kangourou. Celle-ci se base sur le fait que le nouveau-né après avoir surmonté des circonstances critiques, a tout le temps un contact peau contre peau et prend uniquement le lait maternel jusqu’à ce que son poids et sa santé se normalise.
Sur le principe, la proposition de docteur Rey n’eut aucune résistance. Malgré cela, la réduction de l’indice de mortalité des bébés qui eurent recours à cette aide, démontra que ce procédé offrait beaucoup d’avantages. Depuis (...) plus de 70 mille bébés colombiens