"Paix" de damilaville
Introduction
- Article de l’encyclopédie (1751-1772, dirigée par Diderot) => rassembler les connaissances humaines dans un seul et même ouvrage.
- Damilaville : Haut fonctionnaire des finances et ami proche de Diderot, il a été pendant de nombreuses années le correspondant de Voltaire.
- Titre paradoxal : on parle de la guerre, et notamment de la réflexion sur la guerre qui était un thème souvent abordé par les philosophes (Candide, Micromégas). Ceux-ci dénoncent l’horreur, l’arbitraire ainsi que ceux qui la décide.
I) Opposition guerre/paix
- Paragraphe ouvert par une définition de la guerre (malgré le mot « Paix » du début).
- Métaphore : guerre = maladie ; paix = santé
Le paragraphe entier est basé sur ces deux notions antithétiques, l’une valorisée (paix) et l’autre dénoncée (guerre).
- Guerre : état de trouble, de perturbation, pouvant conduire à la mort. Elle est incontrôlable, imprévisible (comme la maladie).
On trouve le champ lexical de la santé (santé, vigueur, maladie) et un vocabulaire violent (désordre, trouble, terres incultes et abandonnées, plaies profondes).
On retrouve une idée chère à Rousseau (« la violence est une détérioration de la nature humaine »).
=> Au départ, les hommes ne sont pas censés se battre.
- Paix : A l’opposé, vocabulaire mélioratif : « maintient l’ordre », « favorise », « procure le bonheur ».
La prospérité règne en état de paix : cela développe la morale (ce que veulent les philosophes).
- Damilaville défend la paix, et la république (car il parle de « citoyens », alors qu’il n’y en avait pas en monarchie absolue), sauf que cette « république » se fera par la guerre.
- Néanmoins, et malheureusement, les périodes de conflits permettent des avancées technologiques (chars, bombe nucléaire (qui tend à éviter les guerres)) et médicales (guerre permet de soigner les malades en grand nombre, premières autopsie).
- La fin du premier paragraphe nous rappelle que les éventuels succès