Paludisme
Le paludisme (du latin palus, paludis, marais), appelé aussi malaria (de l'italien mal'aria, mauvais air), est une parasitose due à un protozoaire transmis par la piqûre d'un moustique, provoquant des fièvres intermittentes. Il est la cause d'environ deux millions de décès chaque année dans le monde, principalement dans les régions tropicales et en Afrique sub-saharienne
(voir les régions à risques).
La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à l'hôpital militaire de
Constantine (Algérie) par un médecin de l'armée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1907. C'est en 1897 que le médecin anglais
Ronald Ross prouva que les moustiques étaient les vecteurs de la malaria.
Le parasite Plasmodium (surtout P. falciparum et P. vivax, plus rarement P. ovale et P. malariae) est transmis par la piqûre de la femelle d'un moustique appelé anophèle (genre
Anopheles^, qui est l’hôte intermédiaire), qui se reproduit dans les zones marécageuses. Le parasite sévit à l'état endémique, infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang.
C’est un parasite hétéroxène (= Polyxène c’est-à-dire qui possède plusieurs hôtes intermédiaires). Épidémiologie :
En 2004, le paludisme est la maladie la plus répandue dans le monde : on recense 300 à 600 millions de personnes contaminées, et il tue plus d'un million de personnes par an, la plupart en Afrique. C'est la première cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans en Afrique.
Ecologie :
Le Paludisme a disparu de France depuis les année 60. mais dans les années 80-90 on a eu une recrudescence de la maladie due aux voyages (les cas de Paludisme se rencontrent au retour de vacances). P.falciparum cause 80% des Paludismes puis viennent P.ovale et P.vivax (7%) et P.malariae (3%). Il existe des cas d’associations de plusieurs Plasmodiums. Chez les individus infectés les sondages montrent que 50% des cas avérés l’ont été après un