Pantagruel de rabelais
La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, ou plus simplement Gargantua, est le deuxième roman de François Rabelais. La première publication datée du Gargantua remonte à 1534. L’auteur a retravaillé le texte ultérieurement. Gargantua a été écrit après Pantagruel (publié en 1532), mais Gargantua est le père de Pantagruel et lorsqu’en 1542 les deux ouvrages furent publiés simultanément, Gargantua fut placé en tête[1]. Gargantua, fils de Grandgousier et de Gargamelle, naît dans de «bien estranges» conditions. Il a été porté pendant onze mois par sa mère Gargamelle. Il naît de l'oreille de sa génitrice, lors d’une partie de campagne organisée par Grandgousier où elle a beaucoup mangé, ri, plaisanté et dansé. La taille extraordinaire de Gargantua permet à Rabelais de décrire de nombreuses situations bouffonnes Gargantua est sans doute le texte narratif le plus célèbre de la Renaissance française. D’une structure comparable à celle de Pantagruel, mais d’une écriture plus complexe, il conte les années d’apprentissage et les exploits guerriers du géant Gargantua. Plaidoyer pour une culture humaniste contre les lourdeurs d’un enseignement sorbonnard figé, Gargantua est aussi un roman plein de verve, d’une grande richesse lexicale, et d’une écriture souvent crue, volontiers scatologique. Immédiatement le nouveau-né est mort de soif et réclame «à boyre». Surpris et amusé par une telle soif, Grandgousier, son père, s’exclame : «Que grand (gosier) tu as», ce qui vaudra à l’enfant d’être appelé Gargantua.
En proie à la censure de la Sorbonne (Le Pantagruel est condamné par la Sorbonne en 1534) Rabelais a publié Gargantua sous le même pseudonyme que Pantagruel : Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) Abstracteur de Quinte Essence.
Enfance et éducation de Gargantua
Jean Audeau, un simple agriculteur découvre par accident dans un énorme tumulus un petit livret qui contient la généalogie des géants d’autrefois. Grandgousier, le père