Paradoxe d'Easterlin
Au départ ignoré, le résultat du paradoxe d’Easterlin a été étudié à nouveau, et des chercheurs se sont intéressés à la satisfaction subjective de la vie. Il a ainsi été demandé à des personnes d’évaluer leur satisfaction sur une échelle de bonheur allant de 0 (totalement insatisfait) à 10 (totalement satisfait).
De cette manière, en Allemagne, ces études sont conduites dans le cadre d’une grande enquête socio-économique réalisée sur le panel SOEP conçu pour suivre au fil du temps la satisfaction de 20 000 ménages. En France, l’INSEE se charge de ce type d’étude ? Par exemple, l’enquête « Qualité de vie et bien-être » de 2011 a montré que le niveau moyen de satisfaction subjective dans la vie est de § ?8 sur l’échelle du bonheur, et que 7°/. Des gens se situent au-dessous de 5.
Rien d’étonnant, les gens riches sont plus heureux que les gens pauvres. Cependant, Richard Easterlin constate que ces résultats n’étaient valables que pendant une période déterminée. En effet, la satisfaction moyenne n’a pas augmenté même si les revenus ont régulièrement augmenté. Manifestement, les gens pouvaient devenir plus riches sans pour autant apprécier davantage leur vie.
LIMITES
Donc, le paradoxe d’Easterlin s’explique alors par le fait que notre satisfaction ne relève pas exclusivement de notre revenu absolu, mais plutôt de notre position relative sur l’échelle des revenus. Cependant, au niveau de la moyenne, il n’y a pas de différence flagrante qui apparaît, étant donné que si la position de quelqu’un sur l’échelle des revenus s’élève, celle d’un autre diminuera. Notre position par rapport à celle des autres s’avère alors essentielle quant à notre ressenti. Cependant, nous nous orientons vers des approximations au niveau de l’estimation de notre contribution au sein d’un groupe, mais aussi vers leur position relative. (Comparaison revenus des voisins, de nos revenus de l’année précédente )
En effet, Luis Rayo et Gary Becker, de l’Université de