Pour commencer, nous pouvons voir que l’expérience personnelle est un atout pour un auteur qui cherche à se créer une réflexion sur une grande question humaine. Pour cela, nous verrons que l’auteur possède des exemples concrets, puis qu’il s’appuie sur une réalité et enfin qu’il est un porte-parole.
D’abord, grâce à son expérience, l’auteur peut utiliser des exemples concrets, qu’il a vécus pour rallier le lecteur à sa thèse. Par exemple nous pouvons citer Recherche sur la Pureté de Giono. En effet dans cette œuvre, l’auteur décrit l’horreur qu’il a vécue pendant la guerre, enfermé dans un trou duquel il ne pouvait pas sortir sous peine d’être abattu. De plus, il fait naître un sentiment de peine chez le lecteur qui lit la vie de ces hommes dans des conditions inhumaines, sentiment qu’il arrive à transmettre car il a lui-même éprouvé des émotions. S’il arrive à détailler avec autant de précision la scène, c’est car il l’a vu de ces propres yeux, elle est dans sa mémoire et il peut ainsi mieux la décrire. Ensuite, pour argumenter sa réflexion, l’auteur s’appuie sur une réalité puisqu’il l’a vu et vécu. Nous pouvons citer La Comédie de Charleroi de Pierre Drieu la Rochelle puisque ce dernier a vécu la guerre et la qualifie de « mauvaise ». Il a vu la guerre la dénonce comme n’étant plus à la mesure de l’Homme, c’est une guerre de ressources et d’industrie.
Enfin, l’auteur a été témoin d’un fait et il peut se comporter comme le porte-parole de ce qu’il a vu. Par exemple nous pouvons citer Le trou d’Alain. En effet, dans ce texte, Alain dénonce l’injustice de la guerre qu’il a vu, les haut gradés ne combattent pas mais ils se cachent simplement et donnent les ordres aux soldats qui, eux, risquent leur vie au front. Alain, grâce à son expérience, dit que les dirigeants sont stupides car ils ne sont pas confrontés à l’horreur de la guerre.