Parce que je t'aime
Parce que je t'aime ne déroge pas à la règle, l'action se passe dans les entrailles de cette ville et instaure un contraste saisissant entre les différentes classes sociales.
Ce livre retrace une histoire d'amour invraisemblable entre un "self made man" et une violoniste virtuose, une histoire d'amour comme on en a aujourd'hui l'habitude, le fameux "Prince" qui réussit son parcours initiatique et qui se marit avec la belle et élégante princesse. Ils achètent un bel appartement en plein New-York, et ont un enfant, pour ne pas déroger à la règle des contes de fée.
Sauf que, un jour à Los-Angeles, leur petite fille, Layla, âgée de 5 ans disparaît. Le couple brisé se sépare, Mark se réfugie dans l'autodestruction et le dénie, tandis que sa femme, la belle violoniste, cherche à faire bonne figure. S'entremêle alors, le récit et le destin de trois personnages tous différents, que seuls la haine et la culpabilité réunient.
Un roman sans surprise sur base de fausse psychologie. Le plus amusant étant de deviner ce qui va se passer dans les prochaines pages, -ce qui est d'ailleurs assez facile, donc il n'y a pas de mérite à avoir trouvé- ! Quelques interrogations surgissent lorsque Layla, 5 ans après sa disparition réapparaît dans ce même magasin qui l'avait vu disparaître.
Comme dans les belles histoires de contes de fées, il y a une morale: la vengeance n'apaise pas la douleur, seule le pardon est la voie de la guérison. Entre deux, trois belles paroles le livre se termine sur une histoire d'amour prévisible et quelque peu mièvre.
Un roman qui, après avoir fait tomber nos quelques réticences, nous entraîne dans une histoire touchante et