Parler de l'ingénirie financière
Parler de l’ingénierie financière revient à évoquer un foisonnement de problématiques extrêmement diverses fusion et acquisition cession partielles d’actif recomposition d’actionnariat restructuration d’actif et de passif de bilan réorganisation d’un groupe…
Ainsi on concevra simplement l’ingénierie financière comme l’ensemble des méthodes et techniques mise en œuvre pour viabiliser financièrement l’entreprise au de la de ses mutations en préservant la solidité de son bilan la cohésion de son actionnariat et l’adéquation entre finance et capital.
Ainsi aborder ce métier sous une dénomination à première vue ésotérique combine et intègre diverses spécialité telles que l’analyse financière, la fiscalité, l’économie de l’entreprise et le droit.
Sa pratique suppose en outre une bonne compréhension des processus de décision en matière de stratégie industrielle ainsi qu’une aptitude aux techniques de négociation.
L’ingénierie financière est spécifiquement l’art et la manière de combiner et d’organiser ces différentes disciplines et domaines de compétences afin de répondre au mieux aux attentes des actionnaires ou associés, des investisseurs, des entreprises, de leurs dirigeants.
C’est donc avant tout une technique, une méthode d’appréhension des entreprises et de leur environnement créée au service du capital au sens large du terme. Sous l’aspect comptable, l’objet de son étude : le capital est plus largement les fonds propres, en fait clairement une technique de haut de bilan. Mais au- delà la comptabilité, dans la pratique, elle nécessite une connaissance approfondie et affinée des relations qui composent l’entreprise.
En effet, les entreprises ne sont pas des entités monolithiques, mais au contraire, des ensembles économiques et sociaux vivants, constamment en mouvement, formés d’associés, de partenaires sociaux, de partenaires financiers, de clients et de fournisseurs entre lesquels se créent et se développent des