Partie 3 d'un TPE sur l'oeil
1 L’oeil
Oeil réel et œil réduit
L’œil, organe de la vision, a la forme d’une sphère d’environ 14 mm de diamètre, complétée à l’avant par une autre sphère de 8 mm de rayon, la cornée. Tous les éléments de l’œil sont évidemment importants, mais certains jouent un rôle prépondérant du point de vue optique : la pupille, le cristallin et la rétine.
La pupille est un trou circulaire qui « dose » la lumière qui pénètre dans l’œil. Son fonctionnement est automatique selon la luminosité ambiante. Son équivalent photographique est le diaphragme.
Le cristallin est la lentille de l’œil qui permet la mise au point. De forme biconvexe, transparent et mou, sa plasticité (souplesse) lui permet de modifier ses courbures (donc sa distance focale) lors de l’accommodation. L’équivalent photographique du cristallin est l’objectif qui contient des lentilles.
La rétine est une membrane neurosensorielle qui tapisse le fond de l’œil, sur laquelle doivent se former les images qui seront transmises au cerveau. Elle transforme la lumière en influx nerveux. Elle est l’équivalent de la pellicule photographique ou de l’écran sur le plan optique.
Du point de vue de l’optique géométrique, l’œil peut se réduire à un diaphragme, une lentille convergente et un écran. La distance lentille/écran est fixe et vaut 16 mm. Ce schéma simplifié standardisé porte le nom d’œil réduit.
L’accommodation
Lorsqu’on forme sur un écran l’image d’un objet avec une lentille, on la dispose de façon à ce que l’image soit nette. Si on recule l’objet, l’image devient floue. C’est ce qui se passerait avec le cristallin s’il était rigide. On verrait nettement les objets situés à une distance précise et tout le reste serait flou. Pour voir nettement l’objet qui a été déplacé, on peut soit déplacer la lentille, soit changer la lentille. Le cristallin reste à une distance fixe de la rétine, il ne reste donc que la solution de « changer » la lentille. Comme la lentille ne peut être