« PARTIR-VENIR. MOBILITE, VOYAGE, MIGRATION ».
Problématique : « la mobilité des hommes est-telle un facteur lié à l’économie ? »
Introduction :
Les sociétés humaines sont à l’origine de flux migratoires, d’échanges économiques, financiers et d’informations à l’échelle planétaire. La mondialisation intègre leurs territoires dans des réseaux hiérarchisés et interdépendants autour de pôles situés pour la plupart dans les pays du Nord. Il en résulte des inégalités de développement que tentent de réduire un certain nombre d’acteurs.
Le déplacements des hommes dès la période préhistorique, conquêtes de Darius, Alexandre le Grand, César ou Hannibal pendant l’Antiquité, échanges commerciaux et voyages de formation de la jeunesse privilégiée dans le monde antique, pèlerinages et croisades au Moyen-Age, grandes découvertes de la Renaissance, « Grand Tour » de l’élite européenne et des artistes au XVIIème et au XVIIIème siècle, explorations au XIXème siècle… autant d’exemples qui montrent que la mobilité et les déplacements humains ne sont pas des phénomènes récents. De tout temps, par nécessité ou par choix, pour se cultiver, se former, faire du commerce, survivre ou simplement explorer le monde, certains hommes sont partis à la découverte de l’ailleurs.
Le développement des moyens de transport individuels et collectifs, l’augmentation de la vitesse des déplacements, la révolution numérique et les outils de communication nomades, la mondialisation de l'économie et les transformations liées tant au travail qu’au loisir ont considérablement amplifié ce phénomène au point que la mobilité semble une caractéristique majeure de la société contemporaine. Ces mouvements ont d’importantes répercussions sur les mentalités, les habitudes sociales, les cultures, les arts mais aussi sur l’économie et sur la politique.
Le terme de « mobilité » évoque l'idée de parcours et il peut s'appliquer aux changements d'activité professionnelle d'une personne