Pascal critique du pouvoir
- Les Pensées étaient d'avantage destinées aux libertins (comme le chevalier de Méré) et dans ce but, Pascal utilise des exemples qu'ils connaissent (références à Tite-Live fr.27, Montaigne ect) et tente ainsi de représenter la société grâce à des exemples connus
- Pascal (tout comme Molière), critique fortement les magistrats et les médecins (fr.41, 23, 87)
- Dans le fr. 32, Pascal nous explique que le choix d'un métier (et donc, pourquoi pas le choix en général) est influencé par notre éducation, par le milieu social dans lequel nous vivons, ainsi, notre choix ne serait pas véritable dans le mesure où on "nous fait choisir" à force de critiquer ou de faire l'éloge de tel ou tel métier. Donc, la société choisirait pour nous.
- Pascal recrée un "ordre moral" sur le modèle des classes sociales: chrétiens, dévots, habiles, demi-habiles, peuple. Il tend à faire évoluer le "peuple" en "chrétien" (les êtres dotés de conscience, de connaissance).
- Dans la liasse Vanité, Pascal fait une représentation vaine de l'homme (inconstance, toujours dans l'erreur à cause de son imagination, ne connaissant pas les vrais honneurs ect) cette représentation pourrait s'appliquer à la société dans la mesure où l'homme fait partie (voire crée) la société.
- Dans la liasse Misère, Pascal critique le système de la justice, du droit. Il s'interroge:"où est le droit? Quelles sont les limites du droit?" et prend comme exemple le fait qu'un pays soit en guerre et que tuer un ennemi nous rende héroïque alors que si le pays n'était pas en guerre, nous serions monstrueux. La guerre peut même amener à tuer un ami pourvu qu'il se trouve du mauvais coté de la frontière (fr.47) Ainsi, la guerre serait absurde et il critique la guerre entre la France et les Habsourg .
- Enfin, dans tout le texte, il essaie de replacer l'homme à sa vraie place tandis qu'il se croit au