Pascal et la philosophie
Pascal, auteur du 17ème siècle, se trouve être en plus d’un scientifique, un philosophe ou du moins un passionné de philosophie. Angoissé par son époque où se passe « la crise des idées », période de remise en cause philosophique due à une absence de point fixe cosmologique et épistémologique (cf cours de philo) il est donc compréhensible qu’il tente de remettre en cause les divers courants qui ont jusque là marqués la pensée philosophique. Un léger aperçu de sa philosophie permettra de rebondir sur le panorama philosophique que constitue les pensées puis nous verrons en quoi la pensée de Pascal ne reste pas qu’une conception du 17ème.
I- La philosophie de pascal
L'argumentation de Pascal tend à prouver que l'humain, condamné à l'erreur par sa nature déchue, ce que n'avaient pas vu les Stoïciens, mais capable aussi de la vérité par la grâce, ce que n'a pas remarqué Montaigne, doit s'humilier pour obtenir l'assistance divine, et qu'ainsi la foi est l'unique refuge où il puisse trouver une lumière pour son esprit et une règle pour sa conduite. Les Pensées ne sont que le développement de ce système. Pascal, mettant l'homme en présence de la nature, entre l'infini et le néant, comme entre deux abîmes, le réduit à n'apercevoir que quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel de connaître ni leur principe ni leur fin. II est vrai qu'après avoir ainsi jeté l'homme comme un atome dans l'immensité de la nature, il le proclame supérieur à l'univers par la pensée; mais c'est pour aboutir à cette triste conclusion : » s'il se vante, je l'abaisse; s'il s'abaisse, je le vante, et le contredis toujours, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible. »
- peindre l'homme en présence du monde extérieur, en lui-même, et dans la société, et, par le tableau des contradictions de sa nature, lui inspirer le désir de connaître enfin qui il est, d'où il vient,