Pascal, le divertissement
Expression de la cause : l.32, emploi de la conjonction de subordination «d’où vient que cet homme.. »
Expression de la concession : l.35, (L’homme), « quelque… » et l.37, « quelque » (heureux qu’il soit,..) emploi de la conjonction de subordination « quelque ».
Expression de la condition : l.35, « si » (on peut gagner…) l.37, « s’il » (n’est diverti…) emploi de la conjonction de subordination si et s’.
2 - L’auteur illustre ses idées par des exemples. Il prend l’exemple de l’homme le plus puissant, le roi, qui occupe« le plus beau poste du monde », entouré de ses courtisans. Il ne cesse de se divertir mais Pascal prétend qu’il deviendrait aussi malheureux que « le moindre de ses sujets » si on lui enlevait les plaisirs et les jeux Il nous donne un autre exemple, celui du père accablé par la perte de son fils qui oublie ses tourments dans une partie de chasse au sanglier. De plus, Pascal , pour insister sur la condition faible et misérable de l’Homme , utilise le champ lexical du tragique : l.1 et 2 « périls et les peines », « tant de querelles », l.3 « tout le malheur des hommes ». L.9 « tous nos malheurs ». L .19 à 21 « …révoltes…la mort et des maladies, qui sont inévitables ». L.29 « notre malheureuse condition ». L.38 « chagrin et malheureux ». Ainsi le même champ lexical est utilisé pour les deux personnages.
3 - Les étapes de la démonstration
De la l.1 à 8, Pascal fait le constat de la recherche permanente par l’homme d’activités sérieuses ou de loisirs, qui l’empêchent de se retrouver face à lui-même. Il évoque ainsi la cause de « tout le malheur des hommes ».
De la l.9 à 12, l’auteur donne la raison de ce divertissement. C’est une lutte contre le malheur existentiel.
De la l.13 à 36, Pascal fait la démonstration de sa thèse en donnant des exemples précis, celui du roi, puis celui du chasseur.
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