Pascal, pensées : Oral
I/ Une argumentation bien construite
II/Un appel à la raison du lecteur
a) Utilisation des procédés propres à l’argumentation
-longues phrases affirmatives (1er §) et ton sûr de lui : «j’ai voulu découvrir […] j’ai trouvé» montre l’assurance de Pascal.
-L’usage du présent de vérité générale, ex: « la royauté est le plus beau poste du monde», « la passion est un supplice si horrible» : ce qu’il dit semble ne pouvoir qu’être vrai.
-Utilisation de l’anaphore pour le lecteur de ses idées: «s’il est sans divertissement», «de la… vient que». Il part d’une expérience dans le premier § pour en conclure avec une phrase qui généralise: «voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux».
-Ce qui prouve que l’on est dans un texte d’idées, c’est la forte présence de termes du champ lexical de la pensée: «considérer » ; «quand j’ai pensé»; «après avoir trouvé la cause… »
a) L’exemple du roi
- Utilisation d’une description méliorative du roi et du superlatif absolu « le plus beau poste du monde ». Il pose ainsi l’hypothèse que même un roi, s’il demeure sans divertissement, sera malheureux : « s’il est sans divertissement (…) il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent ».
-CC de manière : « par nécessité », marque bien la rigueur déductive du propos. On