Pascal
Pascal ne délimite pas la vanité à la seule présomption. Le terme vanité se rapporte ici à sa signification la plus globale: c'est-à-dire à l'ensemble des activités humaines comme étant vaines, c'est-à-dire vides, dénuées de consistance et d'utilité.
Ce thème revêt chez Pascal une grande variété: la condition de l'homme, l'inutilité des sciences, la faiblesse de l'homme soumis à cette « maîtresse du monde », à cette « puissance trompeuse » qu'est l'imagination, le caractère inéluctable du temps qui passe et qui enchaine l'homme à sa condition mortelle...
En quoi Pascal réduit-t-il le monde à comédie sociale faite de pantins qui s'agitent sous l'emprise de l'imagination ? La vanité n'est-elle pas un caractère indissociable de la nature humaine ?
Extrait du document:
Dans le fragment 41, Pascal utilise l'exemple du magistrat qui écoute un sermon par un philosophe, le plus grand philosophe du monde. Il met donc à l'épreuve les grands et montre de ce fait, qu'ils n'appartiennent qu'au seul ordre de la chair c'est à dire le monde des humains. Ces derniers prétendent appartenir à ceux de l'esprit –le monde des intellectuels - et de la charité – le monde de l'intelligible, autrement dit qui suppose une instance divine, Dieu. Or l'ordre de l'esprit ne leur est qu'apparat – tout comme celui de la charité d'ailleurs qui n'est accessible qu'à la seule puissance intelligible soit la personne de Dieu - et c'est ce que tend à démontre