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Pastiche de Jacques le fataliste et son maître

JACQUES: La route est encore longue ? LE MAITRE: Certainement JACQUES: Mais ou habite-elle ? LE MAITRE: Tu le verras dans quelques heures ou quelques jours. JACQUES: Après tout pourquoi tenez-vous tant à lui rendre visite ? LE MAITRE: En quoi cela t'importe t-il Jacques, les raisons de cette visite sont nombreuses et tu sais que sa… sa… sa… beau… beau… té ainsi que que son ch.. ch.. ch..Oh! enfin Jacques cessons la ces questions, parlons d'autre chose ! JACQUES: Comme vous voulez, Sommes nous bientôt arrivés ? LE MAITRE: Tu vas donc t'arrêter. JACQUES: Dois-je comprendre que je dois cesser de parler ?

Ici lecteur, je serait tenter de stopper ce début de querelle en laissant un long passage vide, en laissant cette page blanche. Vous n'en reviendrez pas et vous savez d'avance que je ne me le permettrai pas. Je pourrai faire en sorte que Jacques boude son maître et qu'il coupe court à toutes sortes discussions mais cela ne lui ressemble pas. Je pourrai choisir de parler des mésaventures de Jacques et de son Maître ou encore de cette personne à qui nos deux personnages semblent vouloir rendre visite. Vous l'avez biens compris je suis libre, libre de vous raconter ou non leurs aventures, libre de choisir ce qu'il va arriver plus loin, libre de vous faire attendre sagement face à ces pages. JACQUES: Vous n'en ferez rien, et je vous prierai de bien vouloir nous laisser terminer notre discussion, car mon Maître s'il le veut bien devait répondre à ma question. LE MAITRE: Oui, cela va de soi. Tu sais bien que le silence ne me convient pas et je sais que peu importe ma réponse, ta bouche ne cessera de déballer toutes sortes d'histoires. JACQUES: C'est un honneur de voir que vous me connaissez si bien. Etant donné que vous vous n'êtes point décidé à aborder les raisons de notre périple. Permettez moi de vous raconter les raisons de ce scandale à la gare. LE MAITRE: Parle donc,