Paul Eluard

Paul Eluard, de son vrai nom Eugène Emile Paul Grindel, est né le 14 Décembre 1895 à Saint Denis. Il est atteint d’une tuberculose à l’âge de seize ans, il est contraint d’arrêter ses études. En Suisse, il rencontre une jeune russe Helena Diakonova qu’il surnomme Gala. Il l’épouse le 21 février 1917. Le 11 mai 1918, il a une petite fille qui se prénomme Cécile.
En 1918, lorsque la victoire est proclamée, Paul Eluard allie la plénitude de son amour à une profonde remise en question du monde : c’est le mouvement Dada qui va commencer cette remise en question.
En 1922, il promet à André Breton de « ruiner la littérature » et de ne plus rien produire. Le 24 mars 1924, il embarque à Marseille pour un voyage autour du monde.
Toute la vie d’Eluard se confond à présent avec celle du mouvement surréaliste. C’est cependant lui qui échappe le mieux à la réputation de violence et qui est le mieux accepté comme écrivain par la critique traditionnelle.
En janvier 1927, il adhère au parti communiste français. C’est aussi l’époque où il publie deux recueils essentiels : Capitale de la douceur en 1926 et l’Amour la poésie en 1929.
En 1928, malade, il repart dans un hôpital avec Gala, où ils passeront ensemble leur dernier hiver. C’est à ce moment que Gala rencontre Salvador Dali, que Paul Eluard fait la connaissance de Nusch.
Les années 1931-1935 comptent parmi les plus heureuses de sa vie. Marié avec Nucsh en 1934, il voit en elle l’incarnation même de la femme, compagne et complice, sensuelle et fière, sensible et fidèle.
En 1931, il devient ambassadeur du surréalisme. L’année suivante, le bombardement de Guernica lui inspire le poème « Victoire de Guernica ». Pendant ces deux années terribles pour l’Espagne, Eluard et Picasso ne se quittent guère.
Avec Nusch, il multiplie tournées et conférences. Mais le 28 novembre 1946, pendant un séjour en Suisse, il reçoit un appel téléphonique lui apprenant la mort subite de Nucsh, d’une hémorragie célébrale. Il