Paul Eluard
Paul Eluard né, le 14 décembre 1895 sous le nom d’Eugène Grindel et mort le 18 novembre 1952 à Saint Denis à Paris. Dès l'âge de 17 ans, il est atteint de tuberculose ,ce qui l’oblige à interrompre ses études pour aller en Suisse guérir cette maladie.
Pendant son séjour en Suisse, Eluard fait la connaissance d’une jeune fille russe dont il tombe amoureux il l'a surnomme « Gala » et il l’épouse . C'est alors qu'il découvre la poésie et commence à écrire. En 1914, il part sur le front avant d’être éloigné des combats pour raison médicale. Cette expérience de la guerre et de ses champs de bataille le traumatise et lui inspire « Poèmes pour la Paix» qui sera publié en 1918. Il emprunte dès lors le nom de sa grand-mère maternelle, s'appelant désormais Paul Eluard. C'est alors qu'il rencontre de grands poètes surréaliste tels que Breton, Aragon, Ernst, Man Ray, Magritte et bien d'autres encore. Il adhère au mouvement artistique dadaïste avant que ne vienne le temps du surréalisme, dont il va être, pendant près de 15 ans, l'un des membres les plus actifs. En octobre 1924,il signe avec son ami André Breton le« Manifeste du surréalisme». Ses problèmes de santé, ses difficultés conjugales et ses souffrances sentimentales inspireront sa poésie surréaliste, lyrique et sensible – Capitale de la douleur (1926) ; L’Amour, la Poésie (1929) ; La Vie immédiate (1932) ; Les Yeux fertiles (1936). Libre en amour comme en poésie, il sera très affecté par le départ de Gala, qui le quitte pour vivre avec Dali. Il retrouvera le bonheur avec Maria Benz, surnommée Nusch, qu’il épousera. Paul Eluard est connu comme l’un des piliers du surréalisme, en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il meurt en 1952, suite à une crise cardiaque après une carrière entre 1916 jusqu’en 1952 avec plus de 100 recueils.
La terre est bleu
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à