Paul mccarthy
Nous allons nous intéresser au sujet d’un artiste américain encore actif, Paul Mccarthy, né après guerre en 1947 dans l’Utah, qui s’investit particulièrement dans les domaines de Performance, Vidéos et Installations Plastiques. Issu de formation artistique telle que le San Francisco Art Institute et l’University of Southern California, il donna même des cours à l’Université de Californie à Los Angeles dans les domaines qu'’il pratique. En l’occurrence, l’artiste très critiqué du public procure des œuvres très intenses, dans lesquelles il utilise sa propre personne pour critiquer le rêve américain de terreur et de luxure et de dénoncer la société de consommation. Il qualifie très justement ses réalisations bien souvent improvisées, agencées par un traumatisme mental : « La plupart de mes pièces traitent de la question de l’initiation, de l’innocence à la culture », et d’ajouter : « j’ai toujours été intéressé par la répression, la culpabilité, le sexe et la merde ». Nous orienterons notre étude de cet artiste controversé à l’aide de 5 thèmes s’interpénétrant dans ses travaux, à savoir : Le symbolisme du corps dans son œuvre Sa vision critique de la société et son industrie. La culture et l’apprentissage engendrant le déséquilibre psychique. Les sujets « trash » ou « gore » qui habitent ses créations. La remise en question du statut de l’artiste.
Le symbolisme du corps dans son œuvre
Paul Mccarthy, étudiant, déjà fait référence au Saut dans le vide (1960) d’Yves Klein dans une de ses performances: il saute depuis une fenêtre du second étage (Sudden Leap 1968) Sauf que bien sur il ne s’agit pas d’un envol comme le photomontage d’Yves Klein le laisse présager mais bel et bien d’un écrasement au sol, une chute.
Paul McCarthy, «Je commençais à voir cette chute et ce saut d'un balcon comme des métaphores ou comme des œuvres d'art et je faisais le lien avec Klein» 1
La chute du corps sera reprise dans ses travaux comme Too