Paul riquet
la dissertation s’articule en 3 points indissociables :
1. Un homme, Pierre Pol de Riquet, contemporain de Colbert, Vauban et … donc de Louis XIV
2. Un projet remontant à l’Empire Romain, jugé irréalisable et même interdit en mai 1618
3. La réalisation de ce projet impossible : un rêve d’enfant, en trois voyages sur ce canal de « Jonction des deux Mers » de sa naissance à nos jours :
· Pendant les travaux de ce chef d’œuvre de 328 ouvrages d’art (dont chacun mériterait une planche) Les ouvriers, leurs conditions de vie et de travail, l’organisation des travaux, les outils
· Sur la barque de poste en 1681 : Les hommes et la vie du canal, les chevaux, les bateaux
· De nos jours et en liens avec la M \
Nb en annexes (pages 13 à 25) : Cartes, chronologie, chiffres clés, listes des ouvrages, glossaire, notices, bibliographie
[ - I - Ce projet « interdit » ]
Relier la mer Méditerranée à la mer Océan (nommé l’Atlantique par la suite) afin d’éviter le long et périlleux détour de 3.000 km par Gibraltar :
Après la guerre des Gaules les empereurs Auguste puis Néron (années 50 Av. JC à 50 après Jésus-Christ) s’enquièrent d’un tel projet, route stratégique pour l’armée et le commerce. Puis ce projet revient de manière récurrente : Charlemagne, François 1er, Charles IX, Henri IV et Louis XIII. Mais tous butent sur le problème majeur de l’alimentation en eau :
Car si arrivée et départ sont au niveau de la mer (niveau zéro !) le point culminant est à 189 mètres et il faut alimenter les 2 versants : vers l’orient : Séte, et vers l’occident :Toulouse, Bordeaux Sachant qu’un bateau qui parcourt les 60 lieux (240 km), c’est 30.000.m3 qui s’écoulent vers la mer (sans oublier évaporation et autres fuites non négligeables : cf. annexes).
En mai 1618, Le Duc de Montmorency, Bernard d’Arribat, présente ce projet au Conseil des Trente, autorité régionale siègant à Béziers
Engoncés dans leurs certitudes, les