Les valeurs religieuses dans La chasse-galerie
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• "Enfin, le principal, c'est que le diable ne nous avait pas tous emportés et je n'ai pas besoin de vous dire que je ne m'empressai pas de démentir ceux qui prétendirent qu'ils m'avaient trouvé, avec Baptiste et les six autres, tous saouls comme des grives." (L. 47 à 53) (Le vol incertain de la grive, gavée de raisin, a donné naissance à la formule saoul comme une grive) • Dans Lettre sur le Canada (troisième lettre, Montréal, 9 février 1867), Arthur Buies, empruntant un ton polémiste, s'en prend au totalitarisme religieux qui semble asphyxier la culture des Québécois • Cette caractéristique de l'identité québécoise liée à l'immobilisme peut être associée au sédentarisme qui sera très présent dans la littérature québécoise. • Dans l’extrait de La Chasse-galerie, légende fixée dans l'écriture par Honoré Beaugrand, les bûcherons ne peuvent s'empêcher de pactiser avec celui qui donne accès au plaisir malgré une peur du Diable toujours présente. • "Vous le savez. Il n'y a qu'une chose vivante en Canada, c'est le clergé; il absorbe tout, politique, éducation, presse, gouffre immense et si profond que le désespoir s'empare des penseurs patriotiques."L. 34 à 35) • La liberté, la jouissance et le déni des valeurs religieuses l'emportent sur les interdits dans La Chasse-Galerie. Ces coureurs de bois qui volent comme des oiseaux illustrent une autre caractéristique de l'identité et de la littérature québécoise : le nomadisme.
|Bilan[pic] |
|Argument principal 3 |
| Le portrait de l'identité québécoise à travers le thème de la religion est présenté différemment dans Lettre sur le Canada |
|(troisième lettre, Montréal, 9 février 1867), d’Arthur Buies et dans l’Extrait de La Chasse-galerie, d’Honoré Beaugrand surtout |