Pei mei
Au 18ème siècle, le style Shaolin n'est plus représenté que par cinq Grand-Maîtres, connus comme les Cinq Invincibles (ou Immortels). Le Vénérable Suprême Hong Mei (Sourcils Rouges), patriarche du Temple, meurt sans désigner de successeur.
Pei Mei
L'alliance avec l'Empereur
C'est le Grand-Maître Chi Thien Su qui est alors choisi pour devenir le nouveau dirigeant. Le Grand-Maître Pei Mei n'accepte pas cette décision. Depuis l'arrivée des Ching Mandchous au pouvoir, les nationalistes chinois rêvent de renverser le trône de celui qu'ils considèrent comme un envahisseur. Partisans de la dynastie Ming, écartée du pouvoir, ils fomentent de nombreuses révoltes dans le royaume. Les héritiers du Temple Shaolin se trouvent ainsi impliqués du côté nationaliste. L'"invincible" Pei Mei, préférant un bon dirigeant étranger à un dirigeant chinois corrompu, s'allie aux forces de l'Empereur Chian Long (1736-1796).
Quittant le Temple, le Grand-Maître Pei Mei mène une vie de moine itinérant. Puis il s'intalle sur le Mont Er Mei, haut-lieu du taoïsme, et embrasse cette religion. L'empereur le requiert alors à la tête de son armée. Avec 50 000 hommes sous ses ordres, son allié va assiéger les bastions de la tradition Shaolin. Mais, pour éviter une bataille sanglante, un duel a lieu entre le Grand-Maître Pei Mei et l'"invincible" Chi Thien Su (qui pratique la technique de la Tête de fer). Au terme d'un combat à mains nues, Le Grand-Maître Pei Mei brise la nuque de son adversaire, dans un mouvement demeuré depuis lors une