Peine de mort contre
Position : Non,
Thèse : Ce serait une erreur pour les droits de la personne au Canada et un contre-exemple ailleurs dans le monde. La peine de mort rejoint plus le concept «d’œil pour œil, dent pour dent» où trop souvent nos émotions l’emportent sur la raison. Elle ne présente aucun point positif.
Argument 1 : La peine de mort est contraire à la charte canadienne des droits et libertés (fait).
Explication : L’article 7, de ladite charte, stipule que tout individu a droit à la vie. Ce qui signifie que personne, ni même la justice, n’a droit de vie ou de mort sur un sujet canadien. Ceci dit, ce même droit se retrouve aussi à l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme ainsi qu’à l’article 6 du Pacte relatif aux droits civils et politiques (Argument d’autorité).
Source : La Charte canadienne des droits et libertés. www.Jutice.qc.ca
Argument 2: Économiquement: ce n’est pas rentable (fait).
Explication : Les procédures d’appel, qui durent en moyenne 10 ans aux États-Unis, sont nécessaires pour éviter la condamnation d’innocents. Cela engendre des coûts d’environ 3 millions de dollars, ce qui dépasse la moyenne des coûts d’une sentence à vie qui s’élèvent à 1 million de dollar. Selon plusieurs études, la dernière datant de juin 2012 (Appel aux résultats).
Source : Mme Mitchell, Avocate et professeure à l’École de droit de Layola à Los Angeles et La revue juridique Loyola of Los Angeles Law Review, publié en juin 2012
Argument 3 : La correction des erreurs judiciaires est impossible (fait)
Explication : Les erreurs judiciaires sont irréversibles peu importe le système. «68% des 5760 condamnations à mort prononcées aux États-Unis entre 1973 et 1995 ont dû être annulées en appel du fait d’erreurs judiciaires». Et c’est toujours d’actualité (Appel aux résultats).
Source: Error Rates in Capital Cases, Columbia Law School, June 12th 2000
Argument 4 : La peine de