Peine de mort en france
La décapitation à l'épée (ou la hache) était réservée aux nobles
La pendaison pour les meurtriers
Le bûcher pour les hérétiques, les sodomites et les incendiaires
Les fous, les femmes enceintes et les enfants de moins de 16 ans ne pouvaient être exécutés. En 1791, Robespierre tente d’abolir la peine de mort. L’assemblée nationale refuse et uniformise la méthode d’exécution. « Tout condamné [à mort] aura la tête tranchée ». Cette phrase restera dans le Code pénal français jusqu'à l'abolition, en 1981. L'usage de la guillotine est alors généralisé pour toute mise à mort de civils. Plusieurs fois dans l’histoire française, la peine capitale émeu des débats. Elle est presque abolie en 1795 mais Napoléon Bonaparte la rétablie en 1810. Entre 1906 et 1939, des tentatives d'abolition de la peine capitale voient le jour. Elles échouent toutes, l'opinion publique y étant hostile. Mais le président a le droit de gracier tout condamné à mort.
Le 16 mars 1981, en pleine campagne électorale pour les élections présidentielles, François Mitterrand déclare clairement qu'il est contre la peine de mort. Il est élu President de la République le 10 mai.
Le 26 août, le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort.
En 1908, dans un sondage, 77 % des interrogés se déclaraient en faveur de la peine de mort. En 1968, un sondage montre que 50 % des Français étaient contre la peine de mort et 39 % pour. En 2006, 42% des français sont favorables au rétablissement de la peine de