Peine de mort

367 mots 2 pages
Le mouvement abolitionniste a sans aucun doute joué un rôle important dans le déclin de la peine de mort. Si, au fil des années depuis le tournant de 1832, les jurys prononcent de moins en moins de condamnations capitales, si l’on s’achemine progressivement vers la non publicité des exécutions capitales - en 1951 un décret interdira toute information avant l’exécution, la presse ne pouvant rendre compte que du procès-verbal d’exécution -, c’est certainement que les partisans de l’abolition ont marqué des points. Ce rôle est certes difficile à mesurer, mais l’influence sur l’opinion se traduit au niveau des décisions des jurés, comme de l’évolution de la sensibilité à l’égard de l’exécution elle-même. On ne peut ici reprendre toute l’histoire de ce mouvement qu’il s’agisse de l’action des écrivains - de Victor Hugo avec la publication, entre autres, du Dernier jour d’un condamné en 1829 à Albert Camus (Réflexions sur la peine capitale, 1957) ou des criminalistes, de Charles Lucas (Du système pénal et du système répressif en général et de la peine de mort en particulier, 1827, écrit à 24 ans !) aux représentants de l’école de la Défense sociale après la Libération.

Toutefois, force est de reconnaître qu’en France, ce mouvement n’a pas abouti à l’abolition. Pourquoi a-t-il fallu deux siècles pour l’obtenir ? Pourquoi ce retard de la France par rapport aux autres pays européens ?

Poser cette question revient à se demander pourquoi l’abolition n’eut pas lieu avant 1981 - quelles raisons expliquent son maintien envers et contre tout ?- et pourquoi, précisément en 1981, l’abolition a été acceptée.

On répondra à ces deux interrogations en prenant l’exemple du second grand débat parlementaire après celui de 1791, lorsqu’en 1906 l’arrivée au pouvoir des radicaux laisse espérer le succès de l’abolition qui finalement est repoussée, puis en analysant la situation de 1981 où l’arrivée de la gauche au pouvoir débouche cette fois sur l’abolition. L’analyse de ces deux

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