Penser le rituel
Jean Cuisenier
Paris ethnologie PUF, 2006, 202 pages.
Dans le premier chapitre l’auteur s’attache à redéfinir les termes et à balayer un certain nombre de généralités
Le rituel énonce l’ensemble des normes qui régissent l’accomplissement du rite. 21
Le cérémonial distingue des ensembles de rubriques destinées à indiquer de façon détaillée les gestes à accomplir afin de donner de la solennité au rite. 21
La sociographie du rite à précisément pour fonction d’expliciter. 24
Une cérémonie peut régir la communication entre les hommes et le rituel, entre les hommes et les dieux. 25/26
Dans le second chapitre l’auteur constate que dans le milieu de la pêche, les marins sont confrontés à l’aléatoire autant concernant le prix du poisson que sur la future vente du poisson, d’où le développement d’un ensemble de pratiques qui tendent à contrôler l’aléatoire. Aujourd’hui le développement des techniques de navigation réduisent l’aléatoire à peu de chose, cependant les hommes utilise la technique mais continuent à faire appel à leur technique de « divination » (flair, chance etc.)
Dans le troisième chapitre l’auteur montre que dans l’Iliade, les démêlés d’Ulysse et d’Eole sont inspirés de rites préhelléniques, puis il montre qu’aujourd’hui les marins de ces mêmes îles célèbre San Bartholoméo dans les mêmes formes. Il ne peut pas y avoir transmission des rites à cause de l’histoire complexe de ces îles mais dit-il, il se peut qu’il y ait eu une influences des lettrés qui ont encouragés le culte de San Bartholoméo de part leur connaissance de l’époque.
Dans le quatrième chapitre l’auteur montre que dans l’évolution des manières de table les convenances et les succulences n’évoluent pas de la même façon, à cela il donne la raison que les convenances peuvent s’exprimer par un vocabulaire choisi et complexe et s’offrent à d’infinies variations. Tandis que les succulences étant l’affaire de chacun sont tributaires d’un vocabulaire seulement