Pensez-vous que l’on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? vous appuierez votre réponse sur le corpus et sur des exemples empruntés à d’autres formes d’art, y compris le cinéma.
Relativiser les choses permet à l’homme de les accepter avec plus de philosophie. En effet, transmettre une morale par le biais des animaux comme La Fontaine dans ses fables la rend plus plaisante, plus facile à intégrer. Comme si ce mode permettait à l’Homme à reconnaître ses erreurs plus aisément. Mais dans quelles limites peut-il adopter cette attitude de détachement vis-à-vis des choses pénibles qui font son quotidien ? Les auteurs n'hésitent pas à aborder tous les sujets les plus pénibles. Par exemple, Michel Laclos parle du handicap d'être aveugle avec détachement ironique incontestable « cécité : point de vue. ». On peut aussi citer José Artur qui aborde la mort avec un humour déconcertant : « Un incinéré ne peut pas se retourner dans sa tombe ». Mais, par rapport aux sujets les plus pénibles tels que la mort, la maladie, le destin, l’être humain est t-il capable de prendre sans cesse du recul par rapport à ses interrogations sur sa condition mortelle ? Il est indéniable que face aux épreuves pénibles, nous pouvons nous réfugier dans l'absurde, dans ce qui n'a pas vraiment de sens en somme donc dans ce qui