Pensez-vous que l’on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? vous appuierez votre réponse sur le corpus et sur des exemples empruntés à d’autres formes d’art, y compris le cinéma.

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« On peut rire de tout mais pas avec tout le monde » disait Pierre Desproges. Cet humoriste semble indiquer qu’on peut traiter des sujets pénibles sur le ton humoristique. Même en parlant de politique «A part la droite, il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche » et de la mort « Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort. » il adopte un ton plaisant ! En cela il ne fait que suivre ses illustres prédécesseurs puisque par exemple, Molière dans ses pièces de théâtre au 17ème, critiquait la société de manière amusante. Cependant on est en droit de se demander si ce mode peut s’appliquer à tous les sujets… Pouvons-nous traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? Faut-il instruire en plaisant comme le conseillaient Molière et La Fontaine ? Par extension, n’y a-t-il pas certaines limites au rire ?

Relativiser les choses permet à l’homme de les accepter avec plus de philosophie. En effet, transmettre une morale par le biais des animaux comme La Fontaine dans ses fables la rend plus plaisante, plus facile à intégrer. Comme si ce mode permettait à l’Homme à reconnaître ses erreurs plus aisément. Mais dans quelles limites peut-il adopter cette attitude de détachement vis-à-vis des choses pénibles qui font son quotidien ? Les auteurs n'hésitent pas à aborder tous les sujets les plus pénibles. Par exemple, Michel Laclos parle du handicap d'être aveugle avec détachement ironique incontestable « cécité : point de vue. ». On peut aussi citer José Artur qui aborde la mort avec un humour déconcertant : « Un incinéré ne peut pas se retourner dans sa tombe ». Mais, par rapport aux sujets les plus pénibles tels que la mort, la maladie, le destin, l’être humain est t-il capable de prendre sans cesse du recul par rapport à ses interrogations sur sa condition mortelle ? Il est indéniable que face aux épreuves pénibles, nous pouvons nous réfugier dans l'absurde, dans ce qui n'a pas vraiment de sens en somme donc dans ce qui

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