Pensée et langage
« La traductologie dans les pays germanophones : état actuel (1996) de la recherche » Nadja Grbić et Michaela Wolf
TTR : traduction, terminologie, rédaction, vol. 9, n° 1, 1996, p. 279-299.
Pour citer ce compte rendu, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/037248ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca
Document téléchargé le 16 April 2012 01:51
La traductologie dans les pays germanophones: état actuel (1996) de la recherche1
Nadja Grbic et Michaela Wolf
Dans les pays germanophones, la traductologie des années 80 se caractérise par une remise en question des modèles théoriques traditionnels. Les positions nouvelles exigent un réexamen général ainsi qu'un élargissement du concept de traduction en introduisant des paramètres tels que « scopos » (Reiß/Vermeer, 1984), « action » (Holz-Mänttäri, 1984) et « culture » (Vermeer, 1990). Ces trois points forts du débat traductologique entraînent par voie de conséquence une critique du concept d'équivalence, celui-ci se voyant ou bien catégoriquement refusé, ou bien fortement relativisé. Dans les publications récentes on subsumerait ce changement de cap par des concepts comme « orientation nouvelle » (Snell-Hornby, 1986), « cultural turn » (Bassnett/Lefevere, 1990) ou «