Pensée politique et économique
Introduction :
Problème : une pensée économique non-unifiée, différents courants, différents auteurs, différentes théories…, d’où les sciences économiques. Il n’existe aucun consensus entre les auteurs.
Thomas KUHN en 1962 a écrit « La structure des révolutions scientifiques ». Il s’intéresse au fonctionnement des communautés scientifiques. Dans les sciences dures, il existe un consensus entre les chercheurs avec le même noyau d’hypothèses, un cadre commun, la même méthodologie, formant un paradigme.
Un paradigme surplombe par époque, dû aux différentes découvertes. Est-ce pareil pour l’économie ?
Il existe des consensus autour d’hypothèses ou de modèles mais aucun paradigme ne supplante un autre définitivement.
Ex : le keynésianisme (Etat Providence) jusqu’aux années 1980 avec le libéralisme. Depuis la crise des subprimes en 2008, renouveau du marxisme et du keynésianisme.
L’économie est-elle une science ?
K. POPPER « La logique de la découverte scientifique » en 1935 dit que pour que l’économie soit une science, elle doit vérifier 3 éléments : * Avoir des hypothèses : comme par exemple la rationalité des agents. * La construction de lois ou de modèles => ex : la demande est une fonction décroissante du prix. * La possibilité d’être réfutable : tester une hypothèse pour la confirmer ou l’infirmer. Ex : une personne face à choix pour voir si sa décision est rationnelle.
L’économie n’est pas une science exacte mais humaine, pas totalement prévisible (avec le facteur humain). Il y a une difficulté des prévisions, des conséquences car il n’y a pas forcément d’automatismes. Différents éléments se rencontrent.
Le terme « économie politique » :
Le 1er traité d’économie parut s’intitulait « Traité d’économie politique » en 1615 par A. De MONTCHRETIEN. Dans son ouvrage, il indique que l’économie politique sert à conseiller le prince, cela consiste en l’étude de l’environnement pour faire rentrer de l’argent