Pensée stratégique
I/ De la stratégie
La stratégie est l'application (amorale) de la rationalité à la guerre. La stratégie varie beaucoup selon la culture et c'est pour cela qu'on dit que la guerre est aussi affaire de passion. La rationalité n'est pas tout. Le Mot « stratégie » est apparut en 1803 à l'époque des guerres de la République française et de l'empire napoléonien. A cette époque, Clausewitz apparaît comme le grand maitre de la pensée stratégique malgré que ses ouvrages soient parus à titre posthume et de ce fait inachevés. Clausewitz étudie surtout (et seulement) la pensée stratégique terrestre inter-étatique d'occident et des temps modernes. En face de Clausewitz on retrouve Napoléon. Le premier a fait les guerres de la Prusse contre Napoléon et c'est ainsi que débuta sa lutte contre le dernier. Ce prussien tira de la pratique napoléonienne une théorie de la guerre qui est devenu la théorie générale de la guerre jusqu'à nos jours.
La trajectoire des armées depuis 1792 : la dialectique de la quantité et de la qualité
De 1792 à 1945, l'avantage va aux armées de masse et à technologies égales, c'est le nombre qui est important. Napoléon 1e a construit son système de guerre à savoir, le système numérique qui impose que le volume des forces mise en campagne et le volume qui sera plus tard amené à la bataille. Pour accroitre le premier volume, Napoléon utilise la conscription. Pour accroitre le seconde aspect (l'effort dur le champs de bataille), Napoléon, augmente la vitesse de la main d'œuvre afin de consacrer le maximum de force sur le terrain de l'action principale, sur le champs de bataille décisif et sur le secteur clé du champs de bataille décisif. Lorsque les inventions et les innovations militaires sont imitées, lorsque les monarchies coalisées imitaient les bases de la puissance militaire française c'est à dire quand elles se sont tournées vers le service national appuyé sur le sentiment national, elles sont également devenu des