Personnages antipathiques
Milady, dans le texte d'Alexandre Dumas, est rendue antipathique par une animalisation assez violente : "rugissements sourds" (l.2), "mugit" (l.3), "comme un serpent fatigué" (l.18). De plus, le narrateur est partie prenante dans le texte avec la première phrase, exclamative qui introduit son avis sur son personnage. Ensuite, des antithèses relayant l'oxymore "ange démoniaque" comme "de magnifiques projets de vengeance" ou "château sombre et orgueilleux", apporte au personnage et à l'ambiance une attraction inquiétante. De plus, la focalisation interne et le style indirect libre donne un relief à la rage de Milady, nous nous sentons plus concernés : "pour se venger il faut [...] un plancher" (l.8-9). Pour finir, la dernière phrase de l'extrait est risible dans sa situation d'enfermement mais effrayant car c'est un moyen d'évasion et la femme fatale enragée qu'est Milady sera libre.
Pour le portrait de madame Thénardier, Hugo donne une implication forte aux lecteurs avec le point de vue omniscient et l'utilisation de "On" et de "Les lecteurs" (l.5). Pour le portrait en