Candide, de Voltaire.

Dans cette œuvre, les personnages sont des stéréotypes du conte philosophique. Leur apparence et leur caractère est peu décrit : Voltaire va droit au but et montre leur caractéristique majeure, ce qui les définit avant toute chose.
Dans l’incipit, le premier personnage présenté par l’auteur est Candide, qui n’est autre que le héros de l’histoire. Physiquement, la nature lui a donné « les mœurs les plus douces ». Son image attendrissante s’accorde parfaitement avec son caractère, car il est effectivement naïf, avec « un esprit simple ». Tout cela fait qu’on le nomme Candide, qui en français signifie : doux, naïf, crédule, innocent. Cependant, les gens soupçonnent que c’est un bâtard, fils de la sœur du baron et d’un noble que celle-ci avait refusé d’épouser car il n’avait que 71 quartiers de noblesse. Dans un conte merveilleux, Candide serait lié à l’image du prince, du jeune premier.

Le deuxième personnage dont nous parle Voltaire est Mr. Le baron Thunder-ten-tronckh. Son nom affiche une allitération en « t », ce qui donne l’image d’un personnage dur et autoritaire (thunder=orage en anglais).
Celui-ci est considéré comme un puissant seigneur de Vestphalie, car son château possède une porte et des fenêtres et que la grande salle est ornée d’une tapisserie. Il a également une meute de chiens de ferme qu’il utilise pour la chasse, quelques employés qui ont de multiples tâches (ex : les palefreniers sont aussi les piqueurs). Les gens rient de plus à ses blagues, appréciant en apparence la personne. Le personnage du baron provoque tout de suite chez le lecteur l’amusement. Tout d’abord, le nom de famille Thunder-ten-tronckh sonne tout de suite dur, mais surtout ridicule. De plus, la supposée puissance du Baron est remise en cause par son absence de réelles