Petit texte

541 mots 3 pages
L’aube est moins claire maintenant que l’hiver est entamé, les matins sont sombres et sans vie. Les seules lumières extérieures présentes sont les lueurs jaunâtres des lampadaires qui n’ont pas encore été éteintes. Chaque matin, la même routine se produit : je me change, je mange, je brosse mes dents et je marche pour me rendre au métro. Les rues à cette heure là ne sont pas encore vivantes. Il n’y a que quelques personnes qui sont réveillés prêts à affronter leur longue journée. Je marche lentement sans trop être pressée. Passant devant une école secondaire silencieuse, j’aperçois quelques étudiants présents qui attendent que l’école ouvre ses portes. Ils n’ont pas l’air d’être très contents, peut-être parce qu’il fait mortellement froid. Les vents chauds ont été remplacés par des courants d’air glacials et coupants. Même sous plusieurs lourdes et épaisses couches de vêtements : manteaux, mitaines, tuques, foulards et bottes, le vent semble être en mesure de percer mes barrières et me donner un désagréable frisson. À chaque coup de vent, les feuilles se séparent de leur source de vie pour virevolter dans les airs avant de doucement atterrir sur le trottoir. Parfois, il m’arrive de marcher sur des feuilles mortes, ces dernières toute recroquevillées craquent toute leur fatigue sous mes pas. Ce bruit me rappelle que la fin est triste, les feuilles sèches sont comme les rides de vieillesses qu’ont les humains. À ces stades là, la mort n’est plus qu’une question de temps. Lorsque j’atteins l’intersection, il y a toujours une dame qui est à l’arrêt de bus. Elle regarde sans cesse si son autobus arrive et quand elle ne le voit pas, elle laisse échapper un long soupir. Je lui fais un petit sourire et je continue mon chemin. En traversant la forêt près de chez moi, je remarque que les arbres presque tous dénudés peint le tableau parfais de la tristesse et de la solitude. Tout est vide et sans vie. De plus, je n’entends plus les joyeux chants des oiseaux comme en été ou au

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