Petite métaphysique des tsunamis
L’auteur introduit son texte en parlant de Gunther Anders : un penseur et essayiste allemand, qui est surtout connu comme critique de la modernité technique et plus particulièrement du développement de l’industrie nucléaire ; Jean-Pierre Dupuy met donc en évidence la thèse de ce penseur, avec laquelle il est en accord. Et qui est : « nous sommes entrés sans retour possible dans une ère dont l’horizon est l’autodestruction de l’humanité ». Elle signifie que nous sommes nés dans un monde qui va se détruire et sans possibilité de le changer. Rien n’est donc imprévisible puisque il sait que les hommes ont commencé à détruire la planète. Cela devait arriver, c’était inévitable, et inscrit dans la nature humaine. Le catastrophisme est le pessimisme extrême : il est certain que le pire arrive. Dupuy estime donc qu’une approche du développement durable n’est pas assez pessimiste. Jean-Pierre Dupuy explique à travers « Petite Métaphysique des tsunamis » que nous devons prendre en compte ce que l’on sait pour trouver des solutions à la pollution de l’environnement, à la dégradation du climat, à l’épuisement des ressources fossiles, aux risques liés aux technologies avancées, aux inégalités croissantes, à la