Peut-on affirmer que jean-jacques rousseau est un héros picaresque ?
Certes Jean-Jacques Rousseau correspond à certains de ces critères mais peut on affirmer qu’il est un Picaro ? Et peut on dire que Les Confessions, est un roman picaresque ?
Nous verrons dans un premier lieu les points qui affirmeront cette question puis qui la dénient.
Jean-Jacques Rousseau est un héros picaresque.
Premièrement notre héros quasi-orphelin provient d’une famille d’horloger, qui implique un milieu social assez bas. Sa mère étant morte après sa naissance et son père l’abandonnant dix ans plus tard, Rousseau apprend à se détacher de son entourage, en menant une vie plutôt solitaire et libre, chaotique, en décadence et poursuivie par la détresse. Malgré cela il essaye parfois de remonter la pente et de rechercher la réussite. Il pratique d’ailleurs de nombreux métiers il sera apprenti chez un notaire, puis chez un graveur, laquais ou encore professeur de musique. Il se trouvera confronté à des revers de fortune ou bien encore même à la rue.
Nous pouvons affirmer que Rousseau, tel un Picaro est en perpétuel vagabondage, et toujours en mouvement. Il naît à Genèvre, ira ensuite à Bossey puis à Confignon, Annecy et bien plus de villes encore. Rousseau aura été durant sa vie continuellement en mouvement. Et cela pas qu’en France, né en Suisse, il aura aussi voyagé en Italie. Mais il ne s’est pas uniquement déplacé par plaisir, il n’a pas toujours eu le choix, il fut souvent envoyé ou en fuite, passant de maître en maître et de ville en ville. C’est pour cela que Rousseau incarne bien le Picaro,