Peut-on apprendre le bonheur ?
Intro :
Le bonheur, étymologiquement parlant, est un dérivé de « auguruim » désignant la chance et l’augure, il signifie également le hasard. . Aujourd’hui, il est définît dans le petit robert comme étant « l’état de la conscience pleinement satisfaite » La notion de bonheur, si l’on s’en refaire à l’étymologie du mot semble être un sentiment abstrait échappant a toutes maitrise et donc non transmissible.
.Toutefois, la racine du mot bonheur, sous entend un certain aspect moral. Or, à partir du moment où le bonheur est lié à la morale, il est dépendant des valeurs véhiculées par la société et là l’idée de transmission de ces valeurs ouvre la voie à un possible apprentissage. Les philosophes antiques prônaient cette idée l’apprentissage du bonheur par une vie vertueuse et donc cerné par la raison et la morale. On peut donc se demander si cet état de la conscience pleinement satisfaite est aléatoire ou bien le résultat d’un apprentissage ?
Dans un premier temps j’expliquerai que le bonheur peut être atteint par des normes et valeurs à respecter, puis dans un second temps je vous démontrerai que le bonheur est néanmoins une notion abstraite.
I/Le bonheur dans l’acquisition des valeurs du groupe
1.1)Le rôle la société dans le bonheur
La notion de bonheur est apparue au 18eme siècle par les philosophes des lumières, cette notion est arrivé bien tardivement puisque avant l’homme n’existait pas en tant qu’individu isolé mais en tant qu’élément d’un groupe. Sa priorité était la satisfaction de ses besoins vitaux et toutes ses actions étaient guidées par sa survie qui dépendait intégralement du groupe auquel il appartenait. L’homme trouvait un état de conscience satisfaisant quand il maintenait sa place au sein de la société qui lui donnait un cadre de vie fermé (impossibilité de changer de classe sociale) et lui dictait des règles morales très strictes, qui s’il les respectait, lui garantissait son maintient dans le groupe