Désirer quelque chose qui d’après nous, nous donnerais du plaisir et laa souffrance engendré par l’attente voir l’in obtention de l’objet désiré, sont les deux idées exprimant le paradoxe du sujet.
L’homme désire toujours plus, c’est ce qui le fait avancer sans ça il n’aurait gout à rien, il a besoin de désirer afin de fonctionner . Nous désirons sans cesse ce que nous n’avons pas et ce que l’on ne peut avoir. Le désir nait donc du manque (desiderium) et peut donc sembler en soi à une souffrance, car créé par le manque, le regret , et dans un même temps il disparait dès que l’homme atteint l’objet du désir qui une fois assouvi n’est plus désir . Se demander s’il est possible de désirer sans souffrir revient à se demander si le désir, qui est l’essence de l’homme, engendre aussi la souffrance .
Le désir est-il un manque perpétuel?
Aucun désir ne peut alors être infiniment satisfait ?
Mais ne peut-on pas alors concevoir le désir comme un moteur , donc positif ?

Si l’on se fit à son étymologie, le désir vient du manque , logiqiquement il s’agirait de penser que vu que la nature humaine est amené à désirer sans cesse , l’homme vivrait avec un manque perpétuel. D’apres Sartre le désir fait parti integrante de l’homme .
« Le désir est manque d'être, il est hanté en son être le plus intime par l'être dont il est le désir. » Pour éprouver du désir envers un objet il faut d’abord éprouver un manque donc en souffrir. La satisfaction du désir est éphèmere car il est aussitôt remplacé par un nouveau manque,désir,souffrance . Le désir se déplace d’objet en objet indéfiniment.
« Tout désir nait d’un manque , d’un etat qui ne nous satisfait pas ;donc il est souffrance , tant qu’il n’est pas satisfait,or,nulle satisfaction n’est de durée ; elle n’est que le point de départ d’un désir nouveau. » Athur Schopenhauer.
Les philosophes du mouvement du pessimisme décrivent le désir comme un cercle vicieux enfermant les hommes dans mouvement désireux du quel ils ne peuvent