Peut-on juger objectivement la valeur d’une culture
INTRODUCTION
L’héritage culturel est essentiel dans la définition de l’humain, il tient la place d’une « seconde nature », il s’impose comme allant de soir fournissant des valeurs tenues pour obligatoires. Mais cette élaboration de valeurs risque de peser s’il s’agit de juger la valeur de la culture à laquelle on appartient, l’absence de distance paraît empêcher toute objectivité. Mais s’il est question de juger la valeur d’une autre culture, on risque d’adopter une position ethnocentrique. Il semble donc difficile de faire abstraction de la valeur que l’on véhicule soi même pour apprécier « objectivement » une valeur qui peut être opposée.
I. La culture nous imprègne au point qu’elle-même à un ethnocentrisme
Les apports culturels concernent tous les domaines : anthropologie et prohibition de l’inceste, attitude à l’égard des cadavres, négation du donné naturel par le travail,… Mais aussi usages du corps, règles de politesse, modes de cuisine, principes de moralité quotidienne, type d’éducation, etc. « Personnalité de base » comme fond commun à tous les membres d’une culture, pas claire conscience.
L’ethnocentrisme est une attitude universelle : ethnocentrisme naïf qui survalorise les attitudes auxquelles on est habitué, exemple avec Lévi-Strauss, qui n’est pas reconnu comme humain car il n’était pas tatoué.
Parfois, l’ethnocentrisme nie l’existence même de la culture autre : ethnocide (destruction d’une culture) et colonisation.
Dans de telles situations, le « jugement » n’est pas objectif, mais la culture « dominante » peut elle être jugée de son intérieur ?
II. Comment juger la valeur d’une culture, y compris de celle qui nous constitue ?
La neutralité absolue est impossible : il faudrait se débarrasser de tout préjugé, de toute valeur a priori, de plus, juger la valeur ne peut être accompli que relativement à des valeurs (de même un être