Philosophie

Peut-on ne pas être sois même ?
La question sous-entend tout d’abord qu’il est difficile voire impossible de ne pas être sois même. En effet, il peut paraitre paradoxal d’être autre chose que ce que l’on est. Bien que paradoxale et source de débats, cette question ressurgit de manière récurrente a chaque fois que l’on dis « je n’étais pas moi-même » parce qu’il avait trop bu ou agissait sous le coup de la colère. Cette expression de la vie courante indique une perte de la maitrise de soi interprétée non comme un simple changement d’humeur mais comme si ce n’était pas la même personne. Il y aurait donc un inconscient qui pourrait prendre le contrôle de notre personnalité sans que la conscience s’y oppose?

La notion du « moi » diffère selon les philosophes, pour Freud elle est une résurgente d’effet passés qui, reflué par l’esprit conscient, va passer dans le domaine de l’inconscient et influencer les actions présente mais de manière non désiré. De ce fait, certain geste, action, réaction n’étant pas désirée par sois (tic, phobies) s’explique de manière rétrospective selon Freud. Pour Popper le moi ne se perçoit que par une sensation : le moi qui a chaud, le moi qui est fatigué… le moi serait donc une extrapolation de simple sensation physique donc la transposition par l’esprit serais perçut comme un « moi ».
Certain exemples peuvent venir agrémenter ce vaste sujet, que dire des acteurs qui choisissent de ne pas être eux même? Quelle serait la réponse de Freud devant un amnésique qui n’a donc plus de souvenir sensé bâtir ce « moi » ? L’exemple de l’acteur est très intéressant car il choisit de jouer un rôle, à partir de ce moment-là on peut donc dire que c’est sa partie consciente qui choisit d’interprété quelqu’un d’autre. L’acteur qui dira « je » pendant une scène se désignera lui-même mais en train d’être quelqu’un d’autre. L’amnésique par sa perte de mémoire a une vision altéré de lui. Imaginons qu’il se réveil après un long comma sans