Peut-on parler de la fin des religions ?
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Interdiction de recourir à l’avortement, décidée par le pape Benoît XVI, menaces de mort à l’encontre d’auteurs de pièces de théâtre jugées blasphématoires (« Golgota Picnic »)... Voila quelques exemples nous montrant les difficultés d’adaptation du Christianisme aux droits et aux libertés dont nous jouissons dans le monde contemporain. Le Christianisme n’est pas la seule religion que nous pouvons citer : l’Islam, par une lecture du Coran jugée parfois contradictoire édicte un mode de pensée et de vie archaïque dans certains pays (l’application de la loi islamique ou la Charia en Arabie Saoudite, en Iran…) non conforme aux droits dont doivent normalement jouir les Hommes de nos jours. Attention, cela ne signifie pas que les religions disparaissent, mais force est de constater que la croyance est de moins en moins importante, surtout en Occident, à cause de plusieurs facteurs que nous détaillerons plus tard. Pour autant, peut-on parler de la fin des religions ? Autrement dit, les religions telles que nous les connaissons sont-elles amenées à évoluer vers de nouvelles croyances, de nouvelles pratiques ? Sont-elles à un tournant dans leur histoire ? Pour cela, nous étudierons en premier lieu les différents facteurs qui font que les religions régressent majoritairement : la sécularisation, les avancées technologiques, les transformations de la société… Dans un second temps, nous soumettrons une objection à la première thèse en montrant que ce recul n’a pas lieu dans tous les pays et que les religions restent importantes dans certaines régions du globe, elles peuvent même être synonymes de conflits ou de tensions. Enfin, nous étudierons la place que sont en train de prendre le phénomène dit de la « mondanisation religieuse » par rapport aux religions traditionnelles et en quoi consistent ces croyances.
De nombreux facteurs sont à l’origine de la régression des religions. En premier lieu, il y a les découvertes scientifiques et les avancées technologiques. En