Peut on parler d'un retour de classes en france
Première école néo-classique : école autrichienne, une théorie subjective de la valeur
Deuxième : école de Lausanne, Léon Walras, équilibre général sur tous les marchés
Troisième : école de Cambridge, Marshall, situation d'équilibre partiel, analyse de l'utilité marginale
Quatrième : école de Stockholm, Knut Wicksell
I) La révolution marginaliste, une révolution scientifique?
A) Qu'est-ce qu'une révolution scientifique?
Karl Popper (1902-1994), les théories scientifiques sont rejetées dès qu'elles ont été réfutées.
Thomas Kuhn (1922-1996), La structure des révolutions scientifiques en 1962, est une critique de Popper, «elles ne sont rejetées que dès qu'elles peuvent être remplacées». La science évolue de façon discontinue, non par accumulation, mais par rupture. Il parle de paradigme (conception théorique dominante ayant cours à une certaine époque dans une communauté scientifique donnée qui fonde l'éthique d'explication envisageable et les types de faits à découvrir dans une science donnée). Une révolution met en échec un paradigme et lui en substitue une autre.
Ce sont tous deux des épistémologues.
B) La révolution marginaliste et les néo-classiques
On parle de néo-classique, ils formulent également une théorie des prix de l'échange. Il y a une révolution dans la continuité, car échec de la théorie classique avec la valeur travail, car elle n'explique les prix, où la valeur utilité prend place (calcul à la marge). Donc un changement de paradigme, de la valeur travail au calcul à la marge.
Des paradigmes hétérodoxes naissent dans les années 70-80.
C) Analyse des prix
On va vers une analyse symétrique du marché, l'offre et la demande sont tous deux importants. La révolution marginaliste fait qu'il y a une découverte simultanée et indépendante du calcul marginal en 1971 par trois personnes : Menger, Jevons et Walras.
II) La demande
A) Les précurseurs de la fonction