Peut-on rire de tout ?
[annonce des trois parties].
[On saute une ligne après l’introduction.]
[Alinéa] S’interroger pour savoir si l’on peut rire de tout semble une question tout à fait pertinente pour les deux journalistes. [accroche à la partie 1].
En effet, les deux textes soulignent que cette interrogation est récurrente, d’autant plus que la judiciarisation à outrance de notre société invite à la prudence, d’après Siankowski. Pour Emery, on ne rit plus tout à fait comme autrefois : c’est avec nostalgie que certains se souviennent d’une époque où tout était permis et où la provocation tenait lieu de mot d’ordre. Certaines affaires récentes liées à des dérapages d’humoristes rappellent, s’il le faut, la nécessaire prudence dont il faut savoir faire preuve actuellement. [1er § interne à la partie].
[Alinéa] Sur cette question, tous sont appelés à se positionner : les disciplines multiplient les points de vue, les associations les plus diverses veulent se prononcer, les politiques surveillent leur image. Tout le monde se sent concerné et les réactions sont fortes que ce soit parce que