Le rire peut-être défini, de manière scientifique, comme un comportement réflexe exprimant le plus souvent un sentiment de joie.
Créateur de lien social, le rire est d’autant plus puissant qu’il permet le basculement de notre raison vers des passions considérées comme destructrices par l’Homme et pour l’Homme.
Ainsi, le rire a longtemps été réprimer pour son aspect déformateur, ce qui au final induit une condamnation de la liberté dans sa capacité de reflexe individuel.
Cependant, le rire est également utilisé pour dénoncer voire apaiser un sujet ardent au mépris de la censure notamment de par le théâtre de Jean-Baptiste Poquelin au XVIIème siècle.
Les thèmes abordés par le rire sont multiples et oscillent alors entre humour et moquerie.
De ce fait, nous sommes en mesure de percevoir une idée d’intention dans l’acte d’expression qu’est le rire, acte capable de transgresser la liberté de l’autre.
Nous pouvons alors nous interroger, non pas sur le fait d’une liberté d’expression mise en jeu lors de l’abord de sujets, mais plutôt sur les limites de cette même liberté dans le respect d’autrui.
Nous verrons en premier lieu l’idée de liberté, avant de nous intéresser aux limites du rire devant être fixées afin de respecter l’autre. Enfin, nous tenterons d’établir que les sujets abordés par le rire dépendent essentiellement de l’intention inférée.

Du latin liber, signifiant libre, la liberté se définit comme l’état d’une personne ou s’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes, exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère.
D’un point de vue historique, la liberté à l’Antiquité était marquée par la différence entre maître et esclave.
Aujourd’hui, la liberté peut être différenciée en deux dispositions.
La morale, c’est-à-dire l’expression du libre-arbitre de citoyen dans sa société, s’oppose à la liberté existentielle qui affirme l’Homme dans sa totalité.
La liberté de l’Homme est