Peut-on se passer de l'expérience?
Pour pouvoir agir sur le monde qui nous entoure, nous avons besoin de connaissances. Ces connaissances nous viennent en grande partie de notre expérience, et le plus souvent de ce contact direct avec le monde que nous opérons grâce à nos cinq sens : c’est l’expérience sensible.
Elle est le résultat de nos expériences sensibles, du moins en partie. Nous avons besoin de cette expérience dans la vie de tous les jours : un enfant qui se brule en touchant une flamme, à moins de chance de renouveler l’essai qu’un autre enfant qui n’a jamais été brulé. On peut dire que l’on retire une certaine « théorie » de notre pratique quotidienne. Cette théorie, c’est l’expérience, c’est lorsque l’on tire des leçons de nos aventures.
Cette expérience est donc le résultat de notre culture et éducation notre environnement et de tout ce qui nous entoure au quotidien…
Mais cette expérience est contestable, car nous voulons connaître la réalité, mais ce que nous connaissons, c’est plutôt l’image que nous donnent nos sens.
Alors pour savoir si l’on peut se passer de cette « expérience », il suffit d’imaginer « un monde sans expérience ». Nous verrons tout d’abord le monde sans expérience, puis ce que ce monde peut nous apporter de positif.
Un monde sans expérience signerait la fin de la recherche, car comment trouver sans savoir ce que l’on cherche, et ceci ne s’applique pas seulement à la science, mais bien à toutes les sciences. Un monde sans l’expérience, serait un monde dont nous n’apprendrions rien, commettant constamment les mêmes erreurs…
Nous faisons naturellement des expériences, et ce à chaque instant. Le souvenir d’un touché, d’une odeur, ce sont tant d’expériences, et il ne tient qu’à nous d’en tirer des leçons.
Pour faire de ces tests des « expériences » au sens que nous l’entendons, il nous faut en tirer des leçons, qui nous permettrons qu’acquérir une théorie. Dans ce monde il n’y aurait plus d’évolution,